Discours du Président de la BIDC et de son Conseil d’Administration, Dr George Agyekum Donkor, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des Droits de la Femme 2024

  12/03/2024  
Discours du Président de la BIDC et de son Conseil d’Administration, Dr George Agyekum Donkor, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des Droits de la Femme 2024

Messieurs les Vice-présidents, mesdames et messieurs les Directeurs, chers membres du personnel, je vous adresse mes salutations les plus cordiales.

Chaque année, nous célébrons le 8 mars la Journée internationale des Droits de la Femme, une journée consacrée à la mise en lumière des initiatives qui contribuent à réduire l’inégalité entre les hommes et les femmes, et qui constitue également une invitation à poser des actes concrets. Le thème de cette année, « Inspirer l’inclusion », rappelle l’importance de la responsabilisation des femmes et de leur accès à des postes élevés dans toutes les sphères de la société.

Un rapport récent de l’entité des Nations unies pour l’égalité hommes-femmes et l’autonomisation des femmes (dénommée ONU Femmes) a montré qu’en dépit des efforts déployés en faveur de l’égalité hommes-femmes, telle que préconisée par l’objectif de développement durable (ODD) n° 5 des Nations unies, les statistiques suivantes relatives aux femmes exerçant des fonctions de direction ne sont pas satisfaisantes.

À l’échelle mondiale, les femmes occupent :

  • 26,7 % des sièges dans les parlements à travers le monde,
  • 35,5% des postes de fonctions publiques locales et,
  • 28,2% des postes de direction au sein des entreprises.

En effet, le rapport alerte sur le fait que le manque de volonté des pays à faire progresser l’ODD 5 risque d’éroder d’ici à 2030 les acquis et les progrès réalisés dans le cadre des autres ODD. Par exemple, les politiques visant à garantir la sécurité alimentaire et l’éradication de la pauvreté qui ne tiennent pas compte de l’égalité hommes-femmes ne pourront aboutir pleinement, faute de faire place aux femmes, ce qui limite leur rôle dans la production alimentaire et l’activité économique.

Une autre étude de McKinsey and Company révèle que l’Afrique pourrait accroître son PIB régional d’environ 316 milliards de dollars par an si elle parvenait à la parité hommes-femmes.

Mesdames et Messieurs, il est clair qu’au-delà de la responsabilité éthique de promouvoir l’égalité, l’autonomisation des femmes revêt une importance considérable et est appelée à jouer un rôle clé dans le cadre de l’agenda mondial du développement.

Comme le dit l’adage, charité bien ordonnée commence par soi-même. Le débat sur l’émancipation des femmes serait vain sans une analyse des meilleures pratiques visant à accroître la représentation des femmes, en particulier aux postes de direction dans nos propres cercles, notamment au sein de notre Banque.

À cet égard, permettez-moi de conclure en partageant trois stratégies clés proposées par le Forbes Business Council, de renommée internationale :

  1. Adopter des styles de leadership diversifiés – Nous devons nous mettre au défi d’apprendre et d’adapter nos styles de gestion et de leadership afin de favoriser une structure organisationnelle plus inclusive.
  2. Offrir aux femmes des possibilités d’occuper des postes de décision et de supervision – Dans cette optique, nous devons activement créer davantage de possibilités permettant aux femmes de s’élever au rang de dirigeantes pour leur épanouissement professionnel.
  3. Le mentorat – Nous connaissons tous sans doute des jeunes femmes dans nos communautés qui démarrent leur parcours de vie ; il est important que nous servions de mentors à cette nouvelle génération.

La haute direction de la BIDC a pris des mesures pour réduire les inégalités entre les hommes et les femmes en s’appuyant sur sa politique en matière de genre, qui favorise l’intégration de la dimension genre dans ses opérations et soutient les activités économiques des femmes dans la sous-région. Dans le cadre de ses opérations, la BIDC donne la priorité aux femmes lors du processus de recrutement (notamment pour les promotions internes) ; elle offre gracieusement des bilans de santé périodiques ; et elle applique une politique avantageuse et flexible en matière de congés de maternité afin de faciliter l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée. Enfin, vous conviendrez avec moi que la Banque a fait ses preuves en matière de soutien au personnel féminin confronté à des problèmes de santé.

En termes de ressources, la Banque soutient également les PME détenues par des femmes en leur fournissant des financements spécifiques pour soutenir l’expansion de leurs entreprises dans toute la sous-région.

Cependant, l’amélioration de l’égalité entre les hommes et les femmes est une tâche de taille qui requiert de nous tous de poursuivre ce travail en commun. C’est pourquoi, aujourd’hui, je nous invite tous à nous engager à agir personnellement pour contribuer à l’autonomisation des femmes. Après tout, il y a beaucoup de futures directrices et cadres parmi nous aujourd’hui – il leur suffit d’avoir les bons outils et les bonnes opportunités !

Que Dieu bénisse nos femmes et que nous puissions tous inspirer l’inclusion !

JE VOUS REMERCIE.

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