Indicateurs macroéconomiques
Les secteurs moteurs de croissance
Orientation des interventions de la BIDC au Sénégal sur la période 2021-2025
Au vu de ce qui précède, la BIDC peut orienter ses interventions au Sénégal dans les projets publics et privés qui s’inscrivent dans les domaines et secteurs à fort potentiel de croissance à savoir :
- les projets agro-industriels, d’aquaculture et de production animale ;
- les projets d’octroi de service et de logistique maritime ;
- les projets liés à la promotion des industries pharmaceutiques ;
- le financement du commerce ;
- les projets touristiques tels que la construction des hôtels, la réhabilitation des sites touristiques ;
- les projets liés à la création de la ville numérique de Diamniadio ;
- les projets d’infrastructures (route, écoles, hôpitaux, assainissement, eau et énergie).
L’Etat du Sénégal a exprimer dans le PSE son ambition de dynamiser le secteur privé du pays dont le besoin de financement total est estimé à mille milliards de FCFA.
Impacts attendus de l’intervention de la BIDC au Sénégal
La BIDC compte impacter l’économie du Sénégal en contribuant à la réalisation du Plan d’Actions Prioritaires du PSE à travers la participation à la création des emplois, à la transformation structurelle du Sénégal dans une logique de diminution du chômage et d’une croissance plus inclusive. A travers ses interventions au Sénégal, la BIDC compte aussi améliorer son bilan.
Stratégie pays de la BIDC
La stratégie pays de la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) pour le Sénégal est conçue dans l’objectif d’accompagner le gouvernement et le secteur privé du Sénégal à travers le financement des projets inscrits dans les secteurs prioritaires et à fort potentiel de croissance.
La performance macroéconomique du pays sur les cinq dernières années est plus ou moins satisfaisante avec un PIB réel moyen estimé à 6,4% mais qui a amorcé une tendance baissière depuis 2017. Depuis 2015, le déficit budgétaire est en moyenne supérieur au critère de convergence de la CEDEAO. La dette publique du pays certes en progression mais reste en deçà du critère de convergence de la CEDEAO. Reconnu comme un pays importateur net des produits semi-finis et finis le déficit du compte courant sur le dernier quinquennat s’est stabilisé à 6,7% du PIB.
Le secteur des services est reconnu être le principal moteur de croissance économique du Sénégal sur cette dernière décennie avec une valeur ajoutée moyenne de 52,6% du PIB. Le secteur industriel, à travers sa contribution moyenne de 23,4% du PIB à la création de la richesse du pays se positionne comme le deuxième secteur moteur de croissance. Avec une valeur ajoutée moyenne de 14,3% du PIB sur la dernière décennie, le secteur agricole se positionne ainsi comme le troisième moteur de croissance économique.
Le cadre stratégique actuel du Sénégal est orienté par les trois axes du Plan Sénégal Emergent (PSE) 2019-2023 avec un accent particulier sur la transformation structurelle, le développement du capital humain et la dynamisation du secteur privé. Ce plan a été ajusté pour prendre en compte les nouveaux enjeux et défis de développement imposés par la pandémie de COVID-19. L’exécution du Plan d’Action Action Prioritaire (PAP) issu du PSE ajusté nécessite une mobilisation 14 712 milliards de FCFA.
A l’issu du diagnostique des secteurs porteurs et à fort potentiel de croissance au Sénégal, la BIDC peut s’engager dans les secteurs d’activités tels que : l’agro-industrie, l’aquaculture, l’industrie pharmaceutique, les services (le transport, le tourisme, etc.), le textile et dans les infrastructures (routes, énergie, hôpitaux, etc.).