Indicateurs macroéconomiques
Perspectives économiques
Sur la période 2014-19, la Côte d’Ivoire a enregistré une croissance moyenne en terme réelle de 8%, supérieur à la croissance moyenne de la CEDEAO (4,5%). Le pays a connu un ralentissement de son activité économique entre 2016 et 2018 avant de connaître une reprise en 2019. La Côte d’Ivoire est classée 110ème sur 190 pays par le doing business sur le critère de la facilité à faire les affaires en 2019. En termes de perspectives, 2020 annonce un ralentissement de l’activé économique avec un PIB réel de 7,3%.
Sur cette même période, la Côte d’Ivoire a enregistré un PIB par tête moyen annuel de 3461,5 USD, supérieur à celui de la CEDEAO (2753,4 USD). Depuis 2014, la Côte d’Ivoire a enregistré une progression continue de son PIB par tête. Mais cette performance n’a pas empêché de classer le pays dans la catégorie des pays ayant un indice de développement faible. Au même moment, la population ivoirienne a crû avec un taux de croissance moyen annuel de 2,6%. En 2015, le taux de pauvreté était fixé à 46,3% de la population et l’indice de GINI mesurant les inégalités de revenus était estimé à 41,5.
L’inflation est restée modéré et largement inférieur au seuil de 3% du PIB, fixé par les critères de convergence de l’UEMOA. En ce qui concerne le solde budgétaire, la Côte d’Ivoire, a pu respecter ce critère de convergence entre 2014 et 2015. Mais de 2016 à 2018, le pays a eu des difficultés à respecter ce critère de convergence. L’année 2019 a été marqué par un redressement budgétaire, ramenant le déficit budgétaire à la borne inférieur (3% du PIB) du critère de convergence de l’UEMOA.
Sur la période 2014-19, la dette publique de la Côte d’Ivoire a tendanciellement augmenté jusqu’en 2018. En 2019, elle a connu une contraction de 0,5 point de pourcentage par rapport à l’année précédente. Malgré cette tendance à la hausse, le niveau de la dette respecte le seuil (≤70% du PIB) fixé par les critères de convergence de l’UEMOA. Hormis 2014, où la Côte d’Ivoire a enregistré un excédent du compte courant, le reste des années ont été marquées par un déficit dont le déficit moyen annuel est de 2,6% du PIB. Le crédit alloué au secteur privé a connu une évolution presque sinusoïdale avec un taux moyen annuel de 16,8%.