Guinée-Bissau

Indicateurs macroéconomiques

Les secteurs moteurs de croissance

Perspectives économiques

Sur la période 2014-19, la Guinée-Bissau a enregistré une croissance moyenne en terme réelle de 4,6%, légèrement supérieur à la croissance moyenne de la CEDEAO (4,5%). Le pays a connu une forte croissance de son activité économique en 2015 et en 2017 avant de connaître un ralentissement en 2018 puis une reprise en 2019. La Guinée-Bissau est classée 174ème sur 190 pays par le doing business sur le critère de la facilité à faire les affaires en 2019. En termes de perspectives, l’activité économique de la Guinée-Bissau en 2020 s’annonce prometteuse avec un PIB réel de 5%.

Sur cette même période, la Guinée-Bissau a enregistré un PIB par tête moyen annuel de 1650,4 USD, inférieur à celui de la CEDEAO (2753,4 USD). Depuis 2014, la Guinée-Bissau a enregistré une progression continue de son PIB par tête. Au même moment, la population guinéenne a crû avec un taux de croissance moyen annuel de 2,2% et le pays, toujours classé dans la catégorie des pays ayant un indice de développement faible. En 2010, le taux de pauvreté était fixé à 69,3% de la population et l’indice de GINI mesurant les inégalités de revenus était estimé à 50,7.

L’inflation est restée modéré et largement inférieur au seuil de 3% du PIB, fixé par les critères de convergence de l’UEMOA. En ce qui concerne le solde budgétaire, il a demeuré déficitaire sur toute la période. La Guinée-Bissau a pu respecter ce critère de convergence seulement en 2014 et en 2017.

Sur la période 2014-19, la dette publique moyenne annuelle de la Guinée-Bissau s’est établit à 63,3% du PIB. Sur les six dernières années, la dette de la Guinée-Bissau est restée en dessous du seuil (≤70% du PIB) fixé par les critères de convergence de l’UEMOA. Mais le niveau de la dette (69,2% du PIB) enregistré en 2019, est de plus en plus proche de ce seuil. De 2014 à 2017, la Guinée-Bissau a enregistré un excédent de son compte courant. C’est à partir de 2018, que le pays a connu un solde budgétaire déficitaire avec une légère contraction du déficit de 0,3% du PIB en 2019. Sur cette période, la progression du crédit alloué au secteur privé a été très instable avec une progression moyenne annuelle de 14,5%.

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