Togo


Performance macroéconomique

Tableau 1 : Aperçu de quelques indicateurs macroéconomiques

L’économie togolaise est restée dynamique, avec une croissance de 5,4 pour cent, contre 5,8 pour cent en 2022, en partie affectée par l’impact des sanctions imposées au Niger, qui ont restreint le commerce de transit entre les deux pays. L’inflation moyenne a chutée à 5,1 pour cent en 2023, contre 7,6 pour cent en 2022, en raison de la baisse des prix des denrées alimentaires et de l’énergie. Le solde budgétaire s’est amélioré pour atteindre -6,6 pour cent du PIB en 2023, la croissance des recettes ayant été supérieure à celle des dépenses, tandis que la dette publique a augmenté pour atteindre 67,2 pour cent du PIB, contre 66,5 pour cent du PIB en 2022. Le solde du compte courant s’est amélioré, passant de -4,2 pour cent du PIB en 2022 à -3,4 pour cent du PIB en 2023.

Perspective

Selon les projections, l’économie togolaise devrait atteindre un taux de croissance stable de 5,4 pour cent en 2024, et se renforcer pour atteindre 5,5 pour cent en 2025. La croissance de l’activité économique devrait être soutenue par l’augmentation de la consommation du secteur privé, avec la baisse prévue de l’inflation. L’inflation devrait chuter à 2,3 pour cent en 2024, puis à 2,0 pour cent en 2025, grâce à la baisse des prix des denrées alimentaires et de l’énergie. Le solde budgétaire devrait progressivement s’améliorer atteignant -6,0 pour cent du PIB en 2024, puis à -3,0 pour cent en 2025, grâce à une combinaison de mesures d’augmentation des recettes et de réduction des subventions pétrolières en raison de la baisse attendue des prix du pétrole brut. Le ratio dette/PIB devrait augmenter pour atteindre 68,3 pour cent du PIB en 2024, avant de redescendre à 66,5 pour cent en 2025. Le solde du compte courant devrait se creuser pour atteindre -4,4 pour cent du PIB en 2024, la faiblesse de l’inflation stimulant les importations, avant de retomber à -4,0 pour cent du PIB en 2025.

Défis à relever

Le Togo reste exposé à d’éventuelles attaques émanant de la région sahélienne, même si ce risque est relativement faible. Le changement climatique, les prix élevés des denrées alimentaires, et de l’énergie et les dérapages budgétaires sont des risques qui pourraient compromettre les projections.

Enter your keyword