Le Conseil d’administration de la BIDC a tenu sa 67e session qui a approuvé des projets à hauteur de 39,6 millions de dollars US et 35 millions d’euros
La 67ème session ordinaire du Conseil d’administration de la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) s’est tenue le jeudi 7 avril 2020. Il s’agit de la première réunion régionale de la Banque organisée en visioconférence via le logiciel “Zoom” et coordonnée depuis le siège à Lomé, en République togolaise.
Au total, le Conseil a approuvé trois projets, dont deux du secteur public et un du secteur privé. L’un des projets du secteur public porte sur le financement partiel de la construction de onze (11) ponts métalliques pour un montant de vingt-cinq millions de dollars américains (25 millions USD). Les onze ponts représentent la phase actuelle d’un plus vaste projet de réhabilitation impliquant la construction de cent (100) ponts dans mille (1000) localités stratégiques des zones rurales du pays dans le cadre du Plan national de développement (PND 2016-2020).
Le deuxième projet du secteur public, qui a été approuvé pour un financement partiel de la BIDC, est celui de l’aménagement hydroagricole du Plan d’action de réinstallation de la deuxième vague (PAR 2A), du Programme Kandadji de régénération des écosystèmes et de mise en valeur de la vallée du Niger (P-KRESMIN), en République du Niger. La BIDC finance le projet à hauteur de quatorze millions six cent mille dollars américains (14,6 millions USD). Le projet s’inscrit également dans le cadre du Plan stratégique 2016-2020 de la Banque, notamment la composante relative à l’amélioration des conditions de vie des populations rurales.
Le troisième projet relève du secteur privé et porte sur une ligne de crédit d’un montant de trente-cinq millions d’euros (35 millions €) accordée à NSIA BANQUE Côte d’Ivoire, afin de lui permettre d’accroitre sa capacité d’octroi de prêts aux petites et moyennes entreprises du pays. Ce projet s’inscrit également dans le cadre des efforts déployés par la BIDC pour dynamiser le secteur privé, compte tenu de son fort potentiel de création d’emplois et de richesse.
